Bon j'ai écrit volatilité, mais j'aurais aussi pu écrire forte baisse ... J'ai subit un calvaire d'octobre 2008 à mars 2009 au niveau financier et je crois bon de partager mes principales leçons. Je viens de voir les gains qu'on avait réalisé fondre rapidement, mais je crois quand même que la fin du monde n'est pas pour demain.
Voici donc les leçons que j'ai retenu :
Du 1er octobre 2008 au 31 décembre 2008, chaque dollar que j'avais investi valait 0.40$. En avril 2010, j'étais de retour à 0.95$ pour chaque dollar investi (mon indice de référence est à 0.85$, mais n'a atteint que 0.60$) . Si j'avais paniqué et tout vendu après avoir perd 60% de mon capital, je serais encore à 0.40 - 0.42$ du dollar. Or, j'ai conservé les positions que je savais intéressantes et cette stratégie a été payante.
Je me suis fait frappé fort parce que j'étais sur marge dans des titres risqués, mais après un nettoyage du portefeuille, j'ai été en mesure de participer au marché haussier de 2009. Le point 5 est important. Oui avoir perdu 0.60$ du dollar, même en perte sur papier, ça fait mal. Mais je me suis posé la question : est-ce que je veux conserver mon 0.40$ certain, ou si je veux espérer le voir grandir même si cela laisse supposer une exposition à des risques de baisse ?
Le danger dans de telles circonstances, est de se dire "je sors du marché et quand se sera calme, je retournerai dedans". Or, quand se sera calme, il sera déjà trop tard. Par exemple, les marchés sont devenus calme en août 2009 et déjà une hausse de 35%-40% des indices était enregistrée.
Quand on fait face à une crise, l'élément essentiel est de retourner aux fondamentaux. Je ne crois pas beaucoup en l'analyse technique lors de marchés calme ... encore moins en haute volatilité.
Finalement, plusieurs disent que les marchés financiers sont bipolaires, et c'est vrai. Les médias qui l'alimente adore nourrir le bipolaire de sa dose de folie et il est facile de le suivre. Or, ce n'est pas parce que les marchés ont temporairement un comportement de débile mental qu'il faut agir en maniaco-dépressif. Même que bien souvent, jouer contre les débiles de la bourse apparaît plus payant.
La situation ici est aussi bonne pour les crise à la baisse qu'à la hausse. Par exemple, se sont de vrais bipolaires qui ont alimenté le monstre du subprime américain. Gager sur sa chute pendant sa hausse vertigineuse a été payant (du moins, pour Goldman Sachs !)
Voici donc les leçons que j'ai retenu :
- D'abord, quand les marchés commencent à swigner, réalise ces étapes sans regarder le prix de tes titres ni le mouvement quotidien, mais seulement le nom de la compagnie et ses fondamentaux.
- Regarde titre par titre et demande-toi si chacun a sa place dans ton portefeuille. Si tu réponds non pour un titre, vends-le.
- Pour ceux qui restent, demande-toi si tu serais confortable à les conserver pendant 2 ans sans regarder leur valeur boursière. Si tu réponds non, envisage une vente à court terme.
- Pour les titres dont tu considères la vente à court terme, en achèterais-tu au prix actuel ? Si non, une vente immédiate est peut-être appropriée. Si oui, alors ce titre mérite sa place dans ton portefeuille (du moins à court terme).
- Ne regarde pas ta perte sur papier. Elle est déjà du passé, tu ne peux rien y faire.
Du 1er octobre 2008 au 31 décembre 2008, chaque dollar que j'avais investi valait 0.40$. En avril 2010, j'étais de retour à 0.95$ pour chaque dollar investi (mon indice de référence est à 0.85$, mais n'a atteint que 0.60$) . Si j'avais paniqué et tout vendu après avoir perd 60% de mon capital, je serais encore à 0.40 - 0.42$ du dollar. Or, j'ai conservé les positions que je savais intéressantes et cette stratégie a été payante.
Je me suis fait frappé fort parce que j'étais sur marge dans des titres risqués, mais après un nettoyage du portefeuille, j'ai été en mesure de participer au marché haussier de 2009. Le point 5 est important. Oui avoir perdu 0.60$ du dollar, même en perte sur papier, ça fait mal. Mais je me suis posé la question : est-ce que je veux conserver mon 0.40$ certain, ou si je veux espérer le voir grandir même si cela laisse supposer une exposition à des risques de baisse ?
Le danger dans de telles circonstances, est de se dire "je sors du marché et quand se sera calme, je retournerai dedans". Or, quand se sera calme, il sera déjà trop tard. Par exemple, les marchés sont devenus calme en août 2009 et déjà une hausse de 35%-40% des indices était enregistrée.
Quand on fait face à une crise, l'élément essentiel est de retourner aux fondamentaux. Je ne crois pas beaucoup en l'analyse technique lors de marchés calme ... encore moins en haute volatilité.
Finalement, plusieurs disent que les marchés financiers sont bipolaires, et c'est vrai. Les médias qui l'alimente adore nourrir le bipolaire de sa dose de folie et il est facile de le suivre. Or, ce n'est pas parce que les marchés ont temporairement un comportement de débile mental qu'il faut agir en maniaco-dépressif. Même que bien souvent, jouer contre les débiles de la bourse apparaît plus payant.
La situation ici est aussi bonne pour les crise à la baisse qu'à la hausse. Par exemple, se sont de vrais bipolaires qui ont alimenté le monstre du subprime américain. Gager sur sa chute pendant sa hausse vertigineuse a été payant (du moins, pour Goldman Sachs !)